L’Institut américain des mesures et évaluations de la santé (IHME), basé à Seattle, a publié son classement annuel des performances étatiques en la matière. La Tunisie, le Maroc et l’Algérie s’en sortent honorablement avec un petit avantage pour le dernier cité.
L’organisme, qui se base sur un panel de 33 indicateurs de santé pour mesurer les progrès de ces pays entre 1990 et 2015, a octroyé des notes allant de 0 à 100.
En se focalisant sur le Maghreb, il est intéressant de remarquer que les performances des nations concernées sont sensiblement les mêmes, puisque Tunis et Rabat (57) talonnent Alger de deux points (59).
L’Algérie est en effet en constante progression depuis 1990, où son score restait plus modeste (51), voire préoccupant cinq ans plus tard en pleine crise politique (46). Cette courbe démontre en conséquence les efforts réalisés depuis, car l’Etat a su remonter la pente à l’heure d’aujourd’hui (+13 points).
Les dérives géopolitiques ont d’ailleurs une influence très marquée sur la cartographie de la santé, à l’image de la Libye dont la trajectoire sécuritaire demeure particulièrement instable. Une situation qui se vérifie allègrement dans les chiffres avec un résultat de 59 en 2010, mais de 50 actuellement…
La Tunisie a de son côté particulièrement progressé depuis 15 ans, passant de la note de 47 à 57 avec un léger en bond en 2005 (59). Quant au Maroc, son évolution a été crescendo sans connaître le moindre accroc durant ce laps de temps (43 – 57).
En ce qui concerne la Mauritanie, si les progrès sont louables (23 – 38), il reste encore beaucoup de travail à accomplir sur cette problématique.
Enfin, au sommet de la hiérarchie planétaire (188 pays), l’Islande et la Suède se partagent la première place (85), suivis de près par l’Espagne (82), l’Australie (81) et le Danemark (79).
La Rédaction
Sources : Science et Avenir et The Huffington Post