« Covid-19, l’exemple tunisien », tel est le titre utilisé hier par le média français, Le Point, dans l’une de ses chroniques.
« Y’a-t-il un miracle tunisien ? Mi-mai, c’est avec soulagement, une pointe de fierté et une prudence de mise que les autorités sanitaires annonçaient que, pour la sixième journée consécutive, aucun nouveau cas n’avait été détecté et aucun décès supplémentaire enregistré. »
Et pour cause, avec 1046 cas confirmés et seulement 47 décès au 22 mai, le pays du Jasmin atteste de résultats encourageants dans un dossier planétaire au combien épineux.
Mieux, le déconfinement ciblé, en trois phases, a commencé le 4 mai. « Et depuis, seuls 33 cas supplémentaires et 4 décès ont été enregistrés. La date du 20 mai, quinze jours après le début du déconfinement, était (en effet) observée comme le lait sur le feu », poursuit le site Internet.
Un état de fait corroboré hier par Esma Shiri, porte-parole du gouvernement :
« La propagation de la pandémie de covid-19 est relativement maîtrisée. Aucun cas de contamination n’a été signalé parmi les personnes âgées qui se trouvent dans les centres d’accueil. (En conséquence), les mesures prises par le gouvernement pour enrayer la propagation de la pandémie étaient opportunes », a notamment relevé l’intéressée.
Cette dernière a souligné dans la foulée l’efficacité de « la suspension des visites aux centres de protection des personnes âgées avant même la mise en œuvre du plan du confinement total ». Tout comme « la stérilisation périodique des établissements d’accueil et de protection des personnes âgées ». Elle a également salué « la coordination (de l’Etat) avec la poste tunisienne et les banques pour acheminer les pensions de retraite à leurs bénéficiaires ».
