Alger accuse la chaîne d’informations francophone de « construire des slogans hostiles au pays, à son indépendance et sa souveraineté ».
Le ministre de la communication algérien s’est en effet ému, samedi, du parti pris de France 24 dans la couverture des marches du vendredi (mouvement du Hirak).
Ce dernier la juge « flagrante », et accuse le média « de recourir sans retenue à des images d’archives pour les antidater ». Et cela, « afin de porter secours à un résidu antinational constitué d’organisations réactionnaires ou séparatistes, aux ramifications internationales« .
Concrètement, d’importantes manifestations ont éclaté vendredi dans les rues de la capitale « au lendemain de l’annonce d’élections législatives anticipées le 12 juin, rejetées par le mouvement de contestation anti-régime du Hirak ».
– Algérie : une présidentielle sous tension
Comme le rappel Le Figaro, « le président Abdelmadjid Tebboune a convoqué jeudi des législatives anticipées le 12 juin, dans une tentative de reprendre la main face au retour dans la rue du mouvement pro-démocratie. Le scrutin devait initialement avoir lieu en 2022, mais Tebboune a dissous le 21 février l’Assemblée populaire nationale (APN), la chambre basse du Parlement, ouvrant la voie à ces législatives anticipées ».
