L’Elysée a confirmé la baisse du nombre de visas accordés aux ressortissants maghrébins. Une façon de mettre la pression sur la Tunisie, le Maroc et l’Algérie, souligne BFM.
Cette décision, confirmée mardi par le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, lance ainsi une petite guerre froide entre l’Elysée et les pays du Maghreb :
« C’est une décision drastique et inédite. Mais c’est une décision rendue nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France. »
L’intéressé renforce d’ailleurs son argumentaire en précisant que « l’attitude de ces pays freine l’efficacité des reconduites effectives à la frontière une fois les obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées ».
« Ces pays peuvent en effet refuser de délivrer des laissez-passer consulaires, nécessaires au retour des immigrés refoulés », ajoute le secrétaire d’Etat.
Dans les faits, le cas de l’Algérie est particulièrement épineux puisqu’entre janvier et juillet 2021, la justice française a ordonné 7731 obligations de quitter le territoire hexagonal. Au final, 22 ont été appliquées, soit à peine plus de 0,2%, rappelle de son côté Europe 1.
La Rédaction