Alors que les contaminations repartent en flèche en Algérie, la pandémie se heurte à une donnée économique irrémédiable : le dépistage Covid reste inatteignable financièrement pour la plupart des habitants du géant maghrébin.
Et pour cause, comme le confirme le site TSA, « il faut débourser en moyenne 3000 DA pour un test antigénique à Alger et 8000 DA pour un test PCR. A (cela), s’ajoute le prix des traitements qui peuvent coûter très cher si le médecin traitant demande des analyses sanguines, des scanners, etc ».
Le média se fait également le relai de deux témoignages d’experts militant pour la gratuité de ces tests. C’est ainsi le cas du professeur, Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie, qui pousse pour que les responsables des structures hospitalières rendent « disponibles et accessibles les tests antigéniques ».
De son côté, le docteur, Mohamed Yousfi, président de la Société algérienne d’infectiologie (SAI), suit le même objectif : « Si on veut vraiment prendre en charge cette pandémie sous tous les aspects, il faut une prise en charge par l’Etat de ces tests. Pourquoi ne pas les rendre gratuits », questionne ainsi l’intéressé.
Quant au ministère de la Santé, ce dernier mise plutôt sur la classique langue de bois… affirmant que « la demande était supérieure aux moyens ». Un positionnement officiel quelque peu cynique, donc.
En parallèle :
- Après le lancement en septembre dernier de son unité de production de vaccins anti-Covid-19, en partenariat avec la Chine, l’Algérie va monter en gamme en produisant 8 millions de doses mensuelles du vaccin chinois, Sinovac, dès ce mois de janvier 2022 :