Si le ministère algérien de l’Energie a menacé mercredi de rompre le contrat de fourniture de gaz liant Alger à Madrid dans l’éventualité où cette dernière venait à l’acheminer « vers une destination tierce » – et cela, dans un contexte de tensions diplomatiques avec l’Espagne et le Maroc autour du Sahara occidental, relaie BFM – le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a toutefois rapidement annoncé que son pays maintiendrait ses engagements envers l’Etat ibérique.
Selon un communiqué du ministère algérien de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab, relayé par le média français, les autorités algériennes ont acté mercredi « la décision de l’Espagne d’autoriser le fonctionnement, en flux inverse, du Gazoduc Maghreb Europe (GME) ».
Cependant, celui-ci n’a pas précisé le nom du pays qui bénéficierait de « ce montage technique ». Le gouvernement espagnol avait néanmoins annoncé en février qu’il allait aider Rabat à « garantir sa sécurité énergétique ». Comment ? En lui permettant d’acheminer du gaz à travers le GME après qu’Alger a cessé de l’alimenter, poursuit BFM.
Un dossier loin d’avoir offert son épilogue
Sans grande surprise, le géant maghrébin, a immédiatement martelé que « ses livraisons de gaz naturel à l’Espagne – dont la destination n’est autre que celle prévue dans les contrats – (génèreront) un manquement aux engagements contractuels. Par conséquent, (cette décision) pourrait aboutir à la rupture du contrat liant la Sonatrach à ses clients espagnols ». Epineux, donc, puisque l’Algérie, via son entreprise d’Etat, fournit 40% des besoins gaziers ibériques.
Toutefois, le président algérien a déclaré rapidement que son pays maintiendrait son engagement, confirme Africa News :
A suivre…