A l’image du Maroc, mais aussi de nombreux Etats de la planète, la Tunisie souffre intensément des vagues de chaleur actuelles. Et c’est l’un des symboles du pays du Jasmin qui reflète le mieux ce fléau du réchauffement climatique. Il s’agit de l’oasis de Tozeur, située aux portes du Sahara et à 450 km de Tunis. Vieille de quatre millénaires, cette dernière pourrait bien disparaître.
L’oasis de Tozeur – dont l’importance est vitale pour les populations environnantes, que ce soit humainement ou économiquement – contenait jadis plus de cent sources naturelles. Aujourd’hui, plusieurs se sont éteintes et ce fléau risque probablement de s’accentuer à l’avenir.
Et pour cause, l’arrosage de la palmeraie de 2000 hectares (400 000 arbres au total) nécessite un pompage immodéré des sous-sols. Sachant que parallèlement de nombreux puits fleurissent chez les agriculteurs. En toute logique, cette configuration mêlait à une sécheresse catastrophique affaiblissent grandement les nappes phréatiques, souligne France 2.
Si cette catastrophe écologique est bien connue des populations locales vivant souvent du commerce de la datte, ces agriculteurs n’ont malheureusement pas les moyens d’installer des système d’irrigation modernes et moins invasifs.. Ce qui est le cas par exemple des systèmes de goutte à goutte. A Tozeur, l’enjeu économique surpasse donc logiquement l’urgence climatique.
Focus sur un documentaire évoquant le problème de l’eau dans les oasis du sud de la Tunisie. Et notamment le cas de Tozeur :