Arrêtées en 2016 en raison de suspicions portant sur une planification d’assassinat de l’ex-ministre de l’Intérieur tunisien, Hédi Majdoub, neuf femmes issues d’une cellule terroriste 100% féminine (comprenant dix personnes) ont été condamnées à de lourdes peines.
Selon Le Figaro, qui relaie l’information, « deux membres de ce groupe (….) dont sa fondatrice, ont été condamnés mardi 10 janvier par un tribunal de Tunis à 25 ans de prison ». Par ailleurs, « sept autres accusées ont écopé de peines allant de 3 à 14 ans de prison et une autre a obtenu un non-lieu ».
Le média précise que « des allégations avaient circulé sur les réseaux sociaux, en 2016, sur une tentative d’assassinat du ministre de l’Intérieur de l’époque, Hédi Majdoub, pendant qu’il se rendait chez ses parents. Ce que son service de communication avait démenti (…) Parmi les femmes condamnées figure (d’ailleurs) une voisine des parents du ministre, accusée d’avoir fourni des informations sur ses visites à sa famille.
Le Parlement et une universitaire visés aussi ?
De son côté, Business News affirmait en octobre 2016 que « les interrogatoires avaient permis de découvrir qu’en plus de planifier l’assassinat du ministre de l’Intérieur et une attaque du Parlement, les présumés terroristes visaient aussi nombre de personnalités sécuritaires et politiques de la scène nationale. Parmi ces personnalités, figurait l’universitaire Olfa Youssef ».