Le conflit au Liban a placé l’un des joyaux de l’archéologie mondiale, Baalbeck, en première ligne. Face à l’intensification des frappes israéliennes sur cette cité antique, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la communauté culturelle internationale s’est élevée d’une seule voix pour exiger la protection immédiate de ce trésor inestimable.
Un cri d’alarme
Dans une pétition adressée à l’UNESCO, plus de 300 professionnels de la culture, archéologues, universitaires et artistes, ont exprimé leur profonde inquiétude face aux risques encourus par les sites archéologiques libanais. Ces derniers jours, des bombardements ont frappé à proximité des ruines romaines de Baalbeck, soulignant l’urgence de la situation.
Une mobilisation internationale
À l’initiative de l’ONG Change Lebanon, cette mobilisation internationale vise à sensibiliser l’opinion publique et à inciter les États à agir. Les signataires de la pétition appellent à l’utilisation de tous les moyens diplomatiques et militaires pour mettre un terme aux attaques qui mettent en péril ce patrimoine universel.
Baalbeck, un symbole de l’histoire
Avec ses temples colossaux, Baalbeck témoigne de la grandeur de l’Empire romain. Au-delà de son importance archéologique, ce site est également un lieu de mémoire et de culture, qui a accueilli les plus grands artistes du XXe siècle. Sa destruction serait une perte irréparable pour l’humanité.
L’UNESCO face à ses responsabilités
Une session extraordinaire du Comité pour la protection des biens culturels en cas de conflit armé se tiendra prochainement à l’UNESCO. Cette réunion représente une opportunité unique pour l’organisation onusienne de prendre des mesures concrètes afin de garantir la sauvegarde du patrimoine libanais.
Enjeux et perspectives
La protection du patrimoine culturel n’est pas qu’une question de préservation du passé, c’est aussi un enjeu de paix et de dialogue entre les peuples. En défendant Baalbeck, c’est l’ensemble de l’humanité que nous défendons.
