Le Premier ministre libyen, Abdul Hamid Dbeibah, a discuté jeudi avec le conseiller principal du ministère britannique de la Défense en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, Martin Sampson, de la coopération en matière de défense, de l’activation d’un certain nombre de programmes de formation militaire et de l’échange d’expertise entre les deux pays, relaie The Libya Observer.
Mercredi, un navire de guerre de la Royal Navy « HMS Albion » a accosté à la base d’Abou Sitta, située dans la capitale, pour la première fois depuis huit ans. La réunion de Tripoli s’est déroulée en présence de l’ambassadeur et attaché militaire du Royaume-Uni en Libye ainsi que d’une équipe technique du ministère britannique de la Défense.
Dans la foulée, l’ambassade britannique en Libye a déclaré sur Twitter que le Royaume-Uni s’est engagé à travailler avec tous les partenaires libyens pour une plus grande stabilité. De son côté, la ministre libyenne des Affaires étrangères, Najla Al-Mangoush, a salué sur le célèbre réseau social ces efforts pour soutenir la stabilité et la paix dans ce territoire dévasté par les luttes intestines.
Une situation politique locale toujours aussi chaotique
Pour rappel, la transition politique assurée depuis 2016 par le chef du gouvernement d’Union nationale (GNA) reconnu par l’ONU, (désormais Abdul Hamid Dbeibah), installé à Tripoli, demeure instable. A sa décharge, le maréchal Khalifa Haftar, ex-soutien de Mouammar Kadhafi, n’aide en rien à la tâche, puisqu’il gère parallèlement le pouvoir à l’Est.
Avec une autorité coupée en deux, des violences intermittentes, des rivalités diplomatiques internationales contraignantes et une réserve de pétrole mal exploitée, les maux libyens sont en effet aussi multiples qu’épineux.