Dès février 2020, les compagnies aériennes de l’UE pourront emprunter l’espace aérien tunisien. Seul l’aéroport de Tunis-Carthage manquera à l’appel. Et cela, durant 5 ans afin de protéger la compagnie nationale, TunisAir.
Si le mémorandum avait été officialisé dès le mois de décembre, sa mise en oeuvre est en effet retardé par le Brexit et la sortie annoncée du Royaume-Uni de l’Union européenne.
Selon le 360, qui relaie l’information, l’accord prévoit une élimination des capacités et des nombres de vols pour les compagnies éligibles, une déréglementation tarifaire, ainsi que la mise en place d’un contexte compétitif selon les règles de la concurrence.
TunisAir gardera toutefois encore un fort ascendant commercial sur l’aéroport de la capitale où les compagnies à bas coût du Vieux Continent ne pourront, par exemple, pas oeuvrer jusqu’en 2025.
Enfin, deux structures locales, à savoir Tunisian Traval Services et NouvelAir, devraient profiter de cette brèche pour conclure des partenariats avec plusieurs Etats européens tels que l’Italie, l’Allemagne ou encore la France dont les ressortissants ne manquent pas chaque année pour passer des vacances au pays du Jasmin.