Plusieurs millions d’oliviers pourraient rapidement faire les frais de la vague de sécheresse qui frappe durement la Tunisie actuellement. Le géant maghrébin – important exportateur d’huile d’olive, avec une récolte habituelle de 5000 tonnes par saison – voit sa production désormais divisée par cinq.
Dans les faits, la sécheresse a débuté au mois de mars 2020 sur le territoire et perdure depuis en raison de températures inhabituelles. Pour pallier à ce fléau, les autorités tunisiennes travaillent donc sur la mise en place d’un plan urgence. A savoir, une campagne d’arrosage pour prémunir les exploitants agricoles d’une poursuite de ce contre-temps climatique particulièrement invasif.
Une production en chute libre
Comme le révèle le site Webdo, la manne financière issue de l’huile d’olive reste fondamentale pour l’économie locale. Et pour cause, les exportations tunisiennes en la matière s’établissaient à 343 milles tonnes pour une valeur de 2078 millions de dinars sur la saison 2019-2020.
Cet état de fait s’est malheureusement poursuivi lors du cru suivant (du 1er octobre 2020 jusqu’à fin septembre 2021) avec seulement 183 milles tonnes exportées pour une valeur de 1539 millions de dinars.
Il est important de rappeler que ces exportations permettent à Tunis de renforcer ses réserves de devises étrangères, vitales en matière de commerce international.