Youcef Belaïli – héros de la victoire de l’Algérie en terres qataries contre le pays hôte de l’Arab Cup (1-2 le 15 décembre), à la toute dernière seconde – et ce après un scénario lunaire qui aura vu l’arbitre du match décréter près de 20 minutes d’arrêts de jeu, a fait l’objet d’un licenciement immédiat par son club du Qatar FC.
Les dirigeants de la formation locale, mauvais joueurs, puérils et ridicules, ont en effet licencié manu militari le virevoltant ailier pour sa célébration jugée irrespectueuse. Sans emploi, ce dernier devrait rapidement rebondir en France.
Si la dixième Arab Cup de l’histoire faisait office de répétition pour la Coupe du monde 2022 qu’organise le petit Etat gazier (du 21 nov. au dim. 18 déc. 2022) – avec le premier test des stades flambants neufs construits pour le Mondial (plus de 6500 morts sur les chantiers NDLR) – elle aura surtout démontrer que la carte du « soft power » utilisée par Doha, ainsi que tant d’autres nations du golfe Persique, pour lisser leur image à l’international (via le sport notamment), reste encore très « perfectible ».
Quant à Youcef Belaïli, ce dernier pourrait retrouver l’Hexagone où il a déjà évolué à Angers durant six mois entre 2017 et 2018.